R é p o n s e
Le Portugais est une
question d'Etat pour la CPLP. Elle apparaît
peut-être moins importante au Portugal et au
Brésil du fait que la langue est parlée
depuis la naissance par la grande majorité
de leur population. Mais pour les pays Africains dont
la langue officielle est le Portugais, la défense
de la langue est un enjeu politique important car
elle sert aussi à maintenir une certaine stabilité
dans ces pays du fait que leurs frontières
réunissent sous un même drapeau des populations
de langue et cultures différentes. Par contre,
c’est au Portugal, qui est le pays paternel
de la langue, de structurer et de promouvoir le portugais.
C’est-à-dire, que l’avenir de la
langue portugais passe avant tout par l’action
ou l’inaction du Portugal.
Toutes les communications entre pays membres devaient
également être exclusivement faites en
portugais ce qui n’est pas toujours le cas si
on se fie aux PALOP qui eux rédigent certaines
communication internes en anglais…
Le portugais est une question d’État
dans le sens que cette langue est le ciment qui distingue
tous les membres de la CPLP de leurs pays voisins.
À titre d’exemple, Timor-Oriental tient
sa raison d’être par sa langue officielle
portugaise qui est, avec la religion catholique, le
seul moyen pour ce pays de se distinguer de l’immense
Indonésie.
La CPLP veut renforcer la présence de la langue
portugaise sur Internet, dans les organisations internationales
ainsi que dans les universités et autres écoles
de langue à travers le monde. Le portugais
est parlé partout sur la planète mais
est plus souvent en compétition avec d’autres
langues nationales ou langues maternelles de la population.