court métrage de Sandro Aguilar TÉMOIGNAGES DES ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES DU COURS D'INTRODUCTION À LA CULTURE PORTUGAISE |
Une façon de montrer la solitude des personnages et l’incapacité de communiquer avec son prochain. La solitude est le point zéro des relations humaines. (Jonathan Hachey)
On a quelques scènes qui semblent être des fantasmes des occupants de la voiture. Mais, ces occupants montrent-ils une sorte de marginalité du cinéma portugais. Ce film critique la société et nous montre en quelques sortes la marginalité et la culture populaire. (Élaine Thériault) Je crois que le sens du film arrive à la fin lorsque on voit l’homme offrir du feu à la dame pour sa cigarette. On avait vu juste avant que cette dame ne se sentait pas très bien dans la salle de bain. On est alors rassuré par le geste humain de l’homme. On est alors tenté de croire que ce sera le contact ente les personnages que leur permettra de passer au travers de l cet obstacle. (Valérie Groulx) La dame ne sait plus comment s'asseoir: elle est inconfortable, mais elle tient le coup. Les trois hommes montrent moins leurs sentiments. Qui restera jusqu'à la fin? La femme sûrement. ( Stéphanie Dumont) La luminosité assez faible laisse une impression macabre comme s’il allait se passer une scène d’horreur ou de crime. Je ne sais pas comment classifier « Sans mouvement ». Je sui embétée. ( Anne-Marie Santos) Il représente le fait que parfois nous nous sentons coincés devant une certaine situation et il n’y a aucune façon facile de s’en sortir. Le mouvement lent du film fait durer l’angoisse et nous sentons le souffle des prisonniers. À travers les personnages nous saisissons les différentes personnalités que nous rencontrons tous les jours : celui qui prend la situation calmement et réussi même à dormir par opposition à celle qui ne sait plus dans quelle position s’installer ou quoi faire pour n pas devenir folle. ( Marta Gomes)
Ceci est d’après une métaphore pour le statisme que le monde moderne impose aux individus. La vie défile autour d’eux mais ils y sont indifférents parce qu’ils sont enfermés dans cette voiture. Ils sont mêmes prisonniers parce que l’esprit de compétition (l’envie de gagner la voiture ) les fera rester éternellement dans la voiture. (Jean-Philippe Juneau) De plus je crois que le spectateur est partie intégrante du fil. En effet c’est lui qui lui donne sa voix, c’est lui qui invente les dialogues. L’importance est mise sur le jeu des acteurs, leurs mouvements, leurs expressions faciales autant que physiques. De cette manière ont peut développer de façon personnelle la psychologie du personnage. Que pense-t-il en ce moment ? Pourquoi ? Etc. C’est ça, je crois, la force de l’interprétation et de la liberté. (Joey Trentadue)
Beaucoup d’image, beaucoup de regards, énormément de sons. Pas de dialogue. (Mélanie Correia-Oliveira) C'est un genre cinématographique très particulier qui se base essentiellement sur l’image donc qui laisse place à l’imagination. La dame qui se lavait apressivement laisse aussi transparaître le soulagement d’être sorti du véhicule. (Geneviève Pagé)
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