Cette rétrospective est réalisée grâce à la
collaboration de
du Consulat général du Portugal, de l’Institut Camões, de Lusomundo audiovisuais
(Lisbonne) et de
Monteiro : L’art de se jeter à l’eau
Du
13 au 28 septembre
13 septembre, 20
h 30 |
Réal. : João
César Monteiro [Port., 1989, 120 min, s.-t. f.] avec João César Monteiro,
Manuela de Freitas, Ruy Furtado À Lisbonne, en 1989, un
pauvre diable d’âge moyen, tourmenté par la maladie et les vicissitudes
de la vie, vit dans une pension de famille bon marché, d’un vieux
quartier de la ville. « {Souvenirs de la maison jaune - une comédie
lusitanienne} est un film de João César Monteiro, interprété par João
César Monteiro et raconté à la première personne par Monteiro lui-même :
rien d’étonnant, après tout, dans un pays où le plus grand poète (Fernando
Pessoa) n’est pas un, mais plusieurs. » (Paulo Antonio Paranagua,
1991) Repris le vendredi 21, 16 h. |
14 septembre, 20 h 30 Salle Claude-Jutra |
« Des acteurs et une
caméra en attente. Une action découpée dans la vie quotidienne tranquille
de la petite bourgeoisie intello-estudiantine. Le manque d’argent,
les petites combines. Et surtout la lassitude, la rage. » (Festival
international du Cinéma méditerranéen de Montpellier, 1996) |
14 septembre, Salle Claude-Jutra |
(Que Farei com Esta Espada?) Réal. :
João César Monteiro [Port., 1975, 65 min, s.-t. f.] avec Maria Velho
da Costa, Margarida Gil, Carlos Mena « Un film “minimaliste” par le coût de sa production, un film d’interrogations plutôt que de certitudes, qui reflète bien l’époque de son tournage, un an à peine après la “Révolution des œillets”. Un portrait du Portugal d’alors. Monteiro part à la découverte des racines “culturelles” de son pays. » (Festival international du Cinéma méditerranéen de Montpellier, 1996 |
15 septembre, 17 h Salle Claude-Jutra |
Réal. : João César
Monteiro [Port, 1982, 118 min, s.-t. f.] avec Maria de Medeiros, Teresa
Madruga, Luís Miguel Cintra Dom Rodrigo, pour agrandir
son domaine, arrange le mariage d’une de ses filles – il en a deux :
Silvia la légitime, et Suzana la bâtarde – avec un jeune et riche
voisin. « L’influence de la peinture est une des sources d’inspiration
du film. Dès le générique, une miniature inscrit le récit dans la
perspective d’un livre d’heures; plus loin, on se meut constamment
dans la peinture de la fin du Moyen Âge, avec les perspectives simplifiées,
les couleurs vives disposées en aplat, les compositions structurées. »
(Jean A. Gili, 1992) |
15 septembre, 21 h |
(Veredas) Réal. : João César
Monteiro [Port., 1978, 123 min, s.-t .f.] avec Manuela de Freitas,
Luís de Sousa Costa, Francisco Domingues « Un parcours poétique
au cœur même du Portugal. Ils étaient deux. Un homme et une femme
qui se rencontrèrent et descendirent depuis le Tras-os-Montes jusqu’à
|
Réal. : João César
Monteiro [Port., 1986, 143 min, v. o. fr., it., port. s.-t. portugais]
avec Laura Morante, Philip Spinelli, Manuela de Freitas Quand Laura décide brusquement
de partir pour Rome, en emmenant ses enfants, elle est profondément
convaincue qu’elle ne reviendra jamais au Portugal, et qu’elle abandonne
pour toujours {un pays mort}. « La caméra se déplace comme les
personnages avec grâce et lenteur. Souvent elle s’immobilise et observe
une scène. La beauté des cadres est d’un raffinement extrême. Pourtant,
le cinéaste ne cède jamais à l’esthétisme. Ce sont des personnages
pleins de rêves, de nostalgie et de conflits qui occupent l’écran,
non d’élégantes figurines. » (Joshka Schidlow, 1993) |
Salle Claude-Jutra |
Réal. : João César
Monteiro [Port., 1989, 12 min, s.-t. f.] avec João César Monteiro,
Alexandra Lencastre Un producteur, que le cinéaste
interprète avec un sens critique aiguisé, cherche l'interprète idéal
pour le film du réalisateur, et non le moindre, Fernando Pessoa. « César
(Monteiro) assume sans détour la dimension comique de sa personnalité
cinématographique; son goût pour la moquerie, la raillerie ainsi que
pour la citation “détournée” est ici pratiqué avec la vigueur et la
spontanéité du cinéaste doué en brillant dialoguiste. » (Luís
Miguel Oliveira) |
19 septembre, 20 h 30 |
(O Último Mergulho - Esboço de Filme) Réal. : João César
Monteiro [Port.-Fr., 1992, 85 min, s.-t. f.] avec Fabienne Babe, Henrique
Canto e Castro, Francesca Prandi Sauvé par un vieux marin
à la retraite, le jeune Samuel, qui a tenté de se suicider, reprend
goût à la vie suite à la rencontre d’une prostituée nommée Esperança.
« C’est avec un cinéma primitif que {Le Dernier Plongeon} reprend
le dialogue, à travers des images épurées (mais jamais abstraites)
éveillant, par une évidente simplicité contraire à tous les effets,
les sensations primordiales du spectateur. » (Frédéric Strauss,
1992) |
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Réal. : João
César Monteiro [Port.-Fr.-It, 1995, 165 min, s.-t. f.] avec Cláudia
Teixeira, João César Monteiro, Manuela de Freitas Jean de Dieu (Monteiro)
partage son temps entre son travail au « Paradis de |
21 septembre, 20 h 30 Salle Claude-Jutra |
Le Bassin de John Wayne (Le Bassin de J.W.) Réal. : João César
Monteiro [Port.-Fr., 1997, 134 min, fr., s.-t. portugais] avec Hugues
Quester, Pierre Clémenti, Joana Azevedo Comédie philosophique et
religieuse pour profanes mettant en scène Dieu, Lucifer et Ariane.
Tout commence par une représentation de la courte pièce {L’Inferno}
de Strindberg. « Le fil rouge essentiel du {Bassin de J.W.},
film bâti non sur la narration, mais sur la récurrence de motifs conversationnels,
est le fabuleux bassin de John Wayne, si stable et solide, et en même
temps si souple que la marche de l’acteur légendaire incarne la perfection
de la virilité et donc, plus ou moins, de l’humanité. » (Stéphane
Bouquet, 1997) |
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(As Bodas de Deus) Réal. : João César
Monteiro [Port.-Fr., 1998, 50 min, s.-t. f.] avec Rita Durão, João
César Monteiro, Joana Azevedo Dans un vieux parc glacé,
un envoyé de Dieu remet au pauvre Jean de Dieu (Monteiro) une valise
bourrée d’argent. « On voudrait dire d’abord la beauté de presque
chaque plan de ces {Noces}, la splendeur concrète de la lumière blonde,
d’un nuage qui passe, d’un étang aux nénuphars, d’un porche taillé
dans le roc, des architectures anciennes, du visage des femmes, d’un
fruit rouge sang, des yeux bleus de Jean de Dieu. Visiblement, ces
deux-là (le cinéaste et son personnage) sont ravis de |
22 septembre, 20 h |
(Branca de Neve) Réal. :
João César Monteiro [Port., 2000, 75 min, s.-t. f.] avec Maria Do
Carmo Rôlo, Ana Brandão, Reginaldo da Cruz Monteiro revisite l’histoire
de Blanche Neige. Son film, comme l’œuvre en prose de Walser dont
il s’inspire, commence là où le texte des frères Grimm se termine.
Les principaux acteurs du drame (la reine, le chasseur, le prince,
Blanche Neige) racontent chacun, a posteriori, leur version de l’histoire.
« Entre obscurité et lumière, entre folie et création, le film
souligne les affinités qui unissent Walser et Monteiro, dans la conscience
suraiguë du désenchantement du monde et de son problématique réenchantement
par l’art. » (Jacques Mandelbaum, 2000) |
23 septembre, 19 h |
(Vai E Vem) Réal. : João César
Monteiro [Port.-Fr., 2003, 175 min, s.-t. f.] avec João César Monteiro,
Rita Pereira Marques, Joaquina Chicau Joao Vuvu, veuf, vit seul dans sa maison depuis que son fils est en prison. Pour tromper sa solitude, il change régulièrement de femme de ménage, jeunes filles séduisantes et redoutablement inefficaces. « Monteiro pratique un burlesque pince-sans-rire, qui tient autant à la radicalité de son apparence qu’à la fixité et à l’étirement des plans, à l’incongruité des situations et des tirades, à la composition maniaque des tableaux où Joao Vuvu prend place. » (Louis Guichard, 2003) |