Bienvenu
à la République Démocratique de São
Tomé et Principe (República de São Tomé
e Príncipe en portugais).
São
Tomé et
Principe est
l’un des cinq pays des PALOP
(Pays africains de langue officielle portugaise) et des
huit pays de la
CPLP (Communauté des pays de langue portugaise).
São Tomé et Principe, aussi connu sous le nom
de l’Île
du Chocolat, est composé de deux îles: la
principale São Tomé (859 km²) et la deuxième,
plus petite, Principe (142km²). Il y a aussi plusieurs
petits îlots, dont Pedras
Tinhosas et Rolas.
La capitale, qui est le principal port, est la ville de São
Tomé avec 43 000 habitants.
Ces îles paradisiaques sont situées
à environ 300 km au large de
la côte atlantique dans le golfe de la Guinée,
face au Gabon, à la Guinée équatorial,
au Cameron, au Congo
et au Nigéria. Puisque São Tomé
& Principe se localise si près de l’Équateur,
elle possède le climat
équatorial caractéristique des alentours.
LA
POPULATION
La
habitants
sont appelés Santoméens et sont formés
par des Mestiços (Métis), des Angolares (descendants
des esclaves d'Angola), des Forros (descendants des esclaves
libérés), des Serviçais (anciens travailleurs
contractuels venant de Angola, Mozambique et du Cap-Vert),
des Tongas (enfants des serviçais), des Fangs, une
ethnie noire bantoue et des Européens (descendants
des Portugais).
LANGUES
L'univers
linguistique de l'archipel de São Tomé et Príncipe
se compose de trois créoles, de deux variétés
de portugais et d'une langue bantoue (le fang).
Le portugais y est présent comme la langue du pouvoir,
la langue de la présidence de la République,
du Parlement, de l'Administration publique, des cours de justice,
des forces armées et policières, de l'enseignement
à tous les niveaux, de l'affichage, des médias,
etc.. Mais bien que le portugais reste la langue de l’État,
c'est le créole santoméen qui sert de langue
nationale. En
conséquence, le créole santoméen reste
la langue orale des représentants de l'État,
dans les débats parlementaires, les cours de justice
et dans les communications avec les citoyens. À l'écrit,
seul le portugais est admis.
La
politique éducative, mais aussi celle de l'appareil
d'État, est celle du tout-portugais. En raison de la
condamnation de toute référence ethnique, il
est hors de question de considérer comme un critère
valable, pour la nomination d'un fonctionnaire en province,
qu'il sache parler la langue de l'endroit : il se fera aider,
au besoin, comme à l'époque coloniale, d'un
interprète, mais la langue de l'État est obligatoirement
et toujours le portugais (même dans les archipels créoles).
[...] Aujourd'hui encore, l'apprentissage des langues bantoues
se fait à l'université, et non pas à
l'école maternelle !
Michel
Cahen,
L'Afrique "lusophone" ou le nationalisme paradoxal.
In Africultures. En ligne.
La République démocratique de São Tomé
et Príncipe est non seulement membre de la CPLP
-Communauté des pays de langue portugaise mais
aussi de la Francophonie.
HISTOIRE
La
découverte
Les
îles de São
Tomé et
Principe, ont été découvertes
par les navigateurs portugais João
de Santarém et Pedro
Escobar, la première le jour de la Saint-Thomas,
le 21 décembre 1471 et la deuxième, le 17 janvier
1472. Les îles, alors inhabitées, accueilirent
sous la supervision de João de Paiva (1486) les premiers
colons venus de Madère et y introduisent l’esclavage
pour mettre en valeur de grandes plantations notamment, celle
de canne à sucre. Les esclaves étaient pris
directement du continent de
la Guinée et surtout du Bénin.
São
Tomé et Principe à l'époque de l'État
nouveau de Salazar
En
1951, l’archipel accède au statut de province
d’outre-mer portugaise. Lorsque les dirigeants
portugais veulent imposer aux Saotoméens une agriculture
forcée, les Créoles considérant cela
comme un travail d’esclaves, ils se rebellent ce qui
entraine quelques morts, mais surtout cela marque la naissance
du nationalisme Saotoméen. Le Comité
de Libération de São Tomé et Principe
(CLSTP) voit le jour en 1960 et réclamant, non seulement,
la fin de la colonisation et l’indépendance,
mais aussi un régime républicain démocratique.
Le mouvement changea plus tard de nom pour Mouvement
de Libération de São Tomé et Principe
(MLSTP). Le Portugal est sous le régime dictatorial
de
António de Oliveira Salazar et depuis 1961 doit
faire face à plusieurs révoltes dans les diverses
colonies africaines portugaises, incluant celle de São
Tomé et Principe. En 1974 il y a lieu au Portugal la
Révolution
des Oeillets du 25 avril et un an plus tard, le Portugal
commence le processus de décolonisation. C'est le 12
juillet 1975 que São
Tomé et Principe devient un état indépendant.
Manuel Pinto da Costa sera le premier président, sous
un régime d'orientation
marxiste-léniniste, s'alignant sur ceux de l'Angola,
du Mozambique et de la généralité des
pays africains de langue portugaise.
ÉCONOMIE
Le
pays importe 90 % des denrées alimentaires, le pétrole
et tous les produits manufacturiers. Il est financé
à plus de 80 % par l'aide internationale et le PNB
annuel est de 280 $ US par habitant, attend son salut du pétrole
qu'il recèlerait dans son espace maritime.
Bien
qu’elle cultive ou produise simultanément du
café, des margarines, des savons et des noix de cocos.
En ce qui concerne le IDH São Tomé et Príncipe
se trove dans la 127ª place parmi 169 pays.
La
première période de prospérité:
la cane à sucre
Jusqu’au
XVIème siècle, grâce à l’exportation
du sucre récolté par le travail des esclaves,
São Tomé et Principe vit une période
de prospérité. Cependant, un siècle plus
tard l’économie de São Tomé tombe
en déclin: le sucre brésilien est considéré
de meilleure qualité et se procure à un prix
plus abordable, tout comme celui de Madère. De plus
les nombreuses attaques contre les îles dans le but
de prendre le contrôle des esclaves nécessaires
pour les plantations américaines. Ainsi, les Hollandais
(1641), les Français (début du XVIIIème
siècle) viennent prendre le contrôle de l’île
de São Tomé et en conséquences les esclaves
fuient dans les forêts denses et sauvages. Le déclin
économique et religieux causé par ces invasions
européennes, ne cesse qu’à partir de 1822.
La
deuxième période de prospérité:
le cacao
L'île
de Principe est la première terre où furent
plantés, en 1822, des cacaoyers apportés du
Brésil comme plante ornementale, par les colons portugais...
Le
juge José Ferreira Gomes introduisit dans l’île
des plantes de café et de cacao.
La demande mondiale et le prix toujours augmentant du cacao,
redonnèrent aux terres de São Tomé une
valeur qui attire l’attention des portugais, qui recommencent
alors à investir dans ces terres et à les reconquérir
soit par des achats soit par la force et la violence.
Vers
les années 1920, les gains acquis grâce à
l’exportation du cacao commencent à diminuer
dut à la compétition avec les producteurs de
l’Afrique occidentale, ce qui nuit à l’économie
de São Tomé & Principe. La Seconde Guerre
Mondiale crée un manque de main d’oeuvre et une
baisse de la demande mondiale, ce qui à son tour diminue
la production de cacao de São Tomé.
S'il
est vrai que São Tomé fut le premier producteur
de cacao, l'un des meilleurs au monde, grace aux nombreuses
plantations (roças) de cacao de l’île (le
pays commercialise du pur chocolat
d’où son surnom d’île chocolat),
il ne reste pas moins que São
Tomé et Príncipe demeure aujourd'hui un des
pays les plus pauvres de l'Afrique, à cause de l'effondrement
des revenus de l'industrie du cacao
et de la presque dissolution des plantations de cacao, la
principale base de l'économie des îles à
part les bananes et la pêche.
Malheureusement,
le golfe de Guinée est aussi un eldorado pétrolier.
Même si la rumeur affirme que son exploitation à
São Tomé et Príncipe n'est pas pour demain,
on peut craindre pour ces îles bijoux...
Le
tourisme
L’industrie
touristique
est très bien structurée, agence de voyage,
site internet avec information sur la santé, les itinéraires
pour planifier le séjour avant l'arrivé, renseignement
sur le visa, ainsi que la liste des consulats et les moyens
de communication pour avoir de plus amples renseignements.
S’il y avait plus de publicité incitant les touristes
à voyager en direction de
São Tomé... Il s’agirait d’une
des destinations les plus prisées. On y retrouve aujourd’hui
des hôtels
dont un seul 5 étoiles: l’hotel
Pestana de São Tomé. Afin de voyager
aux îles du chocolat, il faut prendre des vols
provenant de l’Europe et de l’Afrique. Il
est important de se faire vacciner contre la Malaria et la
Fièvre Jaune avant de quitter pour São Tomé
& Principe. Les forfaits et endroits visités par
les touristes intègrent la population locale, le tout
est simplement conviviale et ce dans une ambiance locale.
Le pays offre aussi de nombreuses activités pour les
touristes, comme par exemple la
plongée, la
randonnée dans le parc naturel protégé
dont celui nommé «Ôbo» . L’éco-
tourisme est en franc développementet dans les îles
et des circuits
écotourismes sont proposés. Et bien sûr
il ya a les plages.
En effet, un autre attrait touristique de São Tomé
et Principe serait le grand nombre de plages
que l’on peut y retrouver. Des eaux claires, voire limpides,
jumelées au beau temps de São Tomé et
Principe permettent de profiter du paysage. Consultez ici
les prévisions
météorologiques de São Tomé &
Principe.
L’île
possède sa propre compagnie aérienne «STP
Airways» mais est aussi desservie par la compagnie portugaise
TAP directement sur son territoire.
LA CULTURE
Les
activités culturelles de
São Tomé & Principe retracent leurs
origines europénnes et africaines. Ceci ce perçoit
beaucoup dans les danses de São Tomé & Principe,
surtout dans le Tchiloli
et le Danço
Congo. Le tchiloli est un essemble d’activités
expressives basées sur le roman d’un écrivain
de la Renaissance: Baltasar Dias. On y retrouve personnages,
musique,
théâtre et danse d’origines européennes
et africaines. São
Tomé possède aussi un musée national.
L’artisanat y est beaucoup développé
comme des jouets fait en fil de fer, en caoutchouc…
LA
GASTRONOMIE
Les
plats traditionnels de São Tomé et Principe,
tout comme la musique traditionnelle, tracent leurs origines
de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique.
Au XVe siècle, les portugais introduisirent des aliments
basiques de l’époque: pain, farine, vin, huile,
fruits sec, biscuits traditionnels, etc. Les esclaves d’Afrique
introduirent des fruits africains et du blé. De l’Amérique,
les portugais ont ammenés avec eux des bananes, du
manioc, du riz, des herbes et des assaisonnements. La gastronomie
de São Tomé et Principe est très exotique.
Les plats
de São Tomé sont surtout constitués
de fruits (bananes, avocats, ananas) auxquels l’on ajoute
de la volaille, du porc, ou des poissons. Le plat national
est appelé le kalulu. Il se prépare avec du
poisson (ou poulet ou porc) et des feuilles d’un arbre
le Frutapão,
auquel on accompagne des bananes plantains souvent sous forme
de purée. Le tout peu s’accompagner de riz et
de haricots secs en sauce. Quant aux boissons, l’île
a sa propre brasserie et produit ainsi sa propre bière
locale la CREOLA.
LA FAUNE ET LA FLORE
Les
faunes
et flores diversifiées africaines de São
Tomé présentent plusieurs écosystèmes,
et font en sorte que plusieurs considèrent les îles
de São Tomé & Principe comme des paradis
terrestres situés au centre de la carte planétaire.
Les îles regorgent de plus d’une
centaine d’espèces d’oiseaux différents
et d’insectes aussi, plusieurs uniques à São
Tomé, comme c’est souvent le cas dans les forêts
tropicales. D’ailleurs, ces forêts font environ
61% de la superficie totale des îles. La faune marine
est aussi très variée, tortues, dauphins, coraux
et les diverses activités de pêches de plongée
sous-marine des îles nous permettent de les découvrir.
La
flore y est aussi très riche grâce aux terres
volcaniques de São Tomé & Principe. La végétation
est très dense et les
fleurs diffèrent les unes des autres par leur grandeur
et leurs couleurs magnifiques. Ces zones protégées
forment un parc national protégé sur les îles:
le Parc
national d’Ôbo. Il est possible de découvrir
les forêts, en vacances sur les îles, grâce
aux randonnées terrestre offertes à São
Tomé & Principe.
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