Alors
comme la plupart d'entre vous savent déjà, je me suis promené
dans le Brésil en voiture avec trois amis du Lac-St-Jean durant
le mois de février, alors voici un résumé du périple!
Tout a commencé à la fin du Forum Social Mondial lorsque
je me suis acharné à trouver une coccinelle afin d'entreprendre
le voyage qui suit. Alors après avoir regarder 4-5 véhicules
mon choix s'est arrêté sur 2 coccinelle, une 1969 et une
1979. Donc mes amis arrivés, nous sommes allé voir les voitures
et avons donc décidé de choisir celle de 1979 qui nous apparaissait
en bon ordre, et avec un bon prix. (Ah oui mes amis sont Mathieu, un ami
d'enfance, et deux de ses amies Justine et Stéphanie). Bon alors
le même jour nous avons choisit la voiture, fait les transferts
partiels, nous avons manqué d'essence (le gage à gaz ne
fonctionnait pas bien) et avons décidé de partir sur le
champs. 18h00 le 4 février à la tombé de la nuit,
nous voila sur la route! Premier arrêt fut à Laguna, petite
ville côtière qui nous a accueillit sous le son de la musique
du Carnaval. Déjà la voiture, qui fut baptisé "Bah"
(ça vient d'une expression du sud qui est utilisé par tout
le monde, c'est une genre d'exclamation), nous donnait des signe de fatigue,
et oui la lumière de l'alternateur nous indiquait un problème.
Sans en faire un plat nous avons prit la route le lendemain direction
Garopaba. Petite ville touristique, nous avons bien mangé et après
le dîner nous sommes allé faire de la planche de sable, et
oui du skate sur le sable, quel beau sport, difficile mais plaisant. Les
dunes de sable sont vraiment impressionnantes à cet endroit. Sur
le chemin nous sommes arrêtés à Guarda de Embau, qui
est à mon avis une des plus beau lieu du Brésil, et comme
c'était nuageux nous n'avons pas mis de protection solaire. Mais
vous savez que le soleil passe tout de même, donc pour ma part je
me suis taper un joli coup de soleil. Mais bon ça valait le coup,
hehe! Bon alors notre destination était Florianopolis qui est la
capital de l'état de Santa Catarina. Arrivé sur cette île,
nous somme par je ne sais quel moyen, tombé en panne. Sur le bord
de la route à essayer de pousser Bah, sans réussite, mais
finalement à bien regarder le moteur on s'est rendu compte qu'un
fil était débranché. Donc nonchalant, nous sommes
repartit vers la demeure de mon ami qui se situe sur le flan sud de l'île.
Une Maison à couper le souffle, et en plus 4 amis étaient
déjà là. Donc nous avons fait la fête ce soir
là en écoutant la musique provenant de la plage tout près.
Malheureusement les jeunes Brésiliens n'écoutent plus beaucoup
la musique traditionnelle durant le Carnaval donc on s'est contenté
d'un peu de Boum Boum électronique. Le deuxième soir nous
avons décidé d’utiliser notre bonne voiture et sommes
allés à 6 dans la voiture vers une ville qui se nomme Lagoa
da Conceição. À vrai dire ce n'était pas ce
que l'on cherchait comme ambiance mais nous avons tout de même trouvé
le moyen de s'amuser. Au retour, à six dans la voiture... et bien
notre amie Bah s'est encore arrêtée sans crier Gare. Encore
un manque d'essence... Je me suis donc exécuté afin de faire
du pouce et d'aller chercher de l'essence... De bons gens m'ont amené
et même qu'ils sont revenu à la voiture avec moi. Finalement,
le problème n'était pas résolu, Bah ne voulait rien
savoir. Pousse, pousse, et rien. Que faire! C'est à ce moment qu'un
bon samaritain du nom de Léandro s'est arrêter sans qu'on
lui fasse de signe et à commencer à nous aider en m'expliquant
comment fonctionnait une coccinelle, par chance il était mécanicien.
Donc après plusieurs test on s'est aperçu que le problème
était mineur, l'essence devait se rendre au moteur....!
Nous sommes donc rentré sans trop de problème.... Le lendemain
nous sommes resté sur la plage tranquille à se faire griller,
moins pour ma part étant donné mon coup de soleil! Léandro
m'avait donné son numéro de téléphone et j'essayais
de le rejoindre mais en vain! Et oui je voulais faire faire une inspection
de la voiture. (Parce que imaginez vous donc que lorsque j'ai acheté
la voiture le mécano qui a regarder la voiture n'a rien fait sur
la voiture contrairement à ce qu'il était supposé
de faire, mais bon!) Alors le surlendemain, le 8 février, comme
nous étions en train de partir, et de monter une côte très
abrupte, la voiture s'est encore arrêté.... que faire, encore
essayer d'appeler Léandro. Bon samaritain qu'il est, il est venu
à notre secours. Il nous a donc expliqué que la veille son
frère s'était fait tiré dessus par des trafiquants
parce qu'il avait prit leur place de stationnement. C'est donc pour ça
qu'il ne répondait pas la veille. Chose expliquer et tout de même
il nous a aidé. Donc le problème se trouvait à même
la batterie. Et oui l'alternateur ne rechargeait pas du tout. Donc il
nous a donné rendez-vous le lendemain matin pour un check up complet
de la voiture en nous laissant sa propre batterie de voiture. Nous avons
donc jouis d'une dernière nuit à la maison de mon Ami Diego
avec le son apaisant des vagues sur les roches et les gentils moustiques
nous caressant la peau. Réveille très tôt, nous avons
laissé les filles sur la plage et avons fait ce qu'il nous était
destiné, passer la journée avec le mécano. Déjà
à cet instant je commençais à me sentir devenir un
mécano!!!! Chose faites... nous avons attrapé les filles
au passage et sommes parti tranquillement vers la méga-ville de
Sao Paulo.
En chemin, d'autres problèmes nous attendaient, et oui lors d'un
arrêt dans un garage pour faire le plein, nous nous sommes rendu
compte que la roue perdait de l'huile..... Alors le mécano du Garage
nous a dit qu'il pouvait arranger le tout moyennant l'équivalent
de 150 dollars canadiens, Il est fou je me suis exclamé... Et donc
j'ai appeler mon mécano Léandro et il m'a dis que pas du
tout... non non non... alors nous avons reprit la route pour se rendre
dans une petite ville du nom de Régistro tout en entendant un son
très bizarre provenant de la roue arrière gauche, mais bon
nous avons continué tout de même. Une bonne nuit de sommeil...
hum, un bon déjeuné.... et le pneu a terre. Change le pneu,
va dans un garage, ne peuvent pas faire la réparation... finalement
je trouve un garage, et les malhabiles ont réparer le problème,
et oui les malhabiles puisque finalement ils n'ont rien arranger. Du même
coup j'ai décidé que nous serions plus en sécurité
avec deux bons pneus neuf à l'avant. Ce que je fis changer. Et
hop nous acons reprit la route vers la grande ville de Sao Paulo.... Quelle
ville de fou... deux heures juste pour la traverser! À la sortie,
encore la lumière de l'alternateur, en fait la batterie avait de
la misère à donner sa charge... nous avons tout de même
continué... Et hop un contrôle de police, il nous a demander
ou nous allions, que faisions nous... bon la routine quoi! Pour arriver
à Rio de Janeiro, il faut descendre une côte énorme,
plus de 10 km de descente... Et bien imaginez vous donc que la voiture
s'est arrêté. Le problème, deux fils liant la clefs
de démarrage sautaient de leur lieu d'attachement. Bon pas trop
difficile à réparer mais quand même. En plus que la
batterie était presque complètement vide, vous pouvez vous
imaginez descendre une côte comme ça avec les lumière
très basse. Et bien en arrivant dans la ville j'ai dû éteindre
les lumières complètement sinon la voiture arrêtait.
Nous sommes finalement arriver à destination, les filles dans un
hôtel et Mathieu et moi chez mes amis Luiz et Danae. J'ai donc laisser
la voiture dans un garage payant, c'est plus sécuritaire. Le lendemain
matin, je me suis rendu au garage (il ne faut pas oublier que Mathieu
avait rêver toute la nuit que la voiture se faisait voler), et après
5 minutes, 10 minutes... d'attente, la voiture ne venait pas! Que se passe-t-il
me suis-je exclamé. La dame du comptoir avait l'air bizarre. Que
se passe t-il? On ne trouve pas ta voiture! Quoi!!!!! Saperlipopette,
me suis-je exclamé! C'est une coccinelle beige et elle est mieux
d'être la, lui ai-je dit! Asseyez-vous et relaxer monsieur, m'a
t-elle répondu! Imaginez mon humeur.... mais bon je gardais mon
calme. Donc après une quinzaine de minute, enfin la voiture descend,
elle était au mauvais endroit, bizarre, mais bon au moins j'avais
la fameuse Bah!
Nous sommes donc allé faire changer la batterie et du même
coup, comme les malhabile de Registro n'avait pas réparé
le problème de la roue qui coulait, j'ai tenté de nouveau
avec les mécanos de Rio de Janeiro.
Le lendemain matin nous somme donc parti vers le nord, direction Vitoria.
Encore la, un problème d'alternateur, nous avons donc changer une
pièce nous même (le mécano en nous commençais
a se manifester) mais sans régler le problème, donc on est
aller voir un électricien, qui nous a dit que le problème
n'était pas l'alternateur mais plutôt le démarreur.
On s'est dit que nous pousserions la voiture au lieu de changer le démarreur.
En tout cas pour l'instant! Donc nous avons continué la route et
avons dormi dans une auberge à l'entrée de Vitoria. Bizarre
mais dans cette ville il y avait environ 500 personnes dans une station
d'essence en train de danser à 1heure du matin. Sans commentaire!
C'est une style de bar il faut croire!
Bon alors comme notre but ultime était l'état de Bahia,
nous avons continué notre chemin jusqu'à une ville qui se
nomme Itacaré. Mais comme vous pouvez le deviner, on a eu un pépin.
Et oui à environ 100 km de la nous avons rouler sur un bout de
chemin (si on peut appeler ça un chemin) avec des trous béants.
En fait, comme Mathieu l'a si bien dit, ce ne sont pas des nids de poule
mais plutôt des nids d'autruche, et plus on roulait et plus ça
devenait des cratères. Alors nous avons "pogner" pas
mal de ces trous. Et comme nous entrions dans une station d'essence, et
bien imaginez vous donc que la roue avant s'est abaissée et nous
roulions sur la table de roue. Bon, encore un prob, disons que nous avons
été chanceux dans notre malchance puisque nous nous trouvions
à proximité d'un garage. Donc le garagiste à été
très super compétent, contrairement aux autres, et il nous
a même réguler le moteur, en plus de nous souder une partie
du frein. Bon l'état des routes n'aide pas la cause de la voiture
ici! Donc comme j'étais pas mal fatiguer, Mathieu a pris le volant.
Nous dormions tous lorsqu'un énorme boum se fut entendre. Pauvre
Mathieu, sous la pluie et la brume il n'avait pas vue que la route se
séparait et nous avons frapper le terre plein de plein fouet. Alors
encore un problème, la transmission était cassé,
nous pouvions tout de même rouler mais l'accélérateur
était vraiment disons le "fucker". Donc nous avons continué
jusqu'à la première ville et à cet endroit j'ai arrêté
dans le premier motel à vue. (Il faut comprendre que les motels
au Brésil c'est pour le passe vite, ce que nous avons comprit en
entrant dans la chambre, il y avait genre des miroirs au plafond et des
chaises bizarres) Et bien comme nous y étions déjà,
nous y avons passé la nuit. Alors le lendemain, nonchalant et se
foutant que la transmission soit endommagée, nous sommes allé
jusqu'à Itacaré, notre destination plage et soleil. Sauf
qu'à notre arrivé il pleuvait. Bon nous avons tout de même
profité du peu de soleil durant l'après-midi, genre de midi
à 16 heures! On y est resté durant 6 jours, à faire
du surf, se baigner, jouer à la raquette, faire du canot sur la
rivière qui se jette dans la mer, aller à des chutes, et
rencontrer plein de beaux mondes. En fait il y avait une délégation
d'israélien très présente et ça nous a permis
d'en connaître quelques uns, qui étaient très sympathiques
ma foi. Donc tout cela en même temps que la voiture se trouvait
chez le mécano afin de faire réparer la transmission. Du
même coup je lui ai demandé de regarder pour la roue qui
coulait encore de l'huile. Finalement les autres mécanos étaient
très incompétents puisque le problème était
tout autre. Bref, ils nous a remis la voiture en ordre. En fait c'est
ce qu'on croyait! Donc nous avons quitté cet endroit le coeur gros,
le 19 FÉVRIER, et en accrochent un pot de fleur sur un coin de
rue, abîmant l'aile droite! Et tout doucement sur la route, en fumant
un petit pétard nous avons passé devant un contrôle
de police que je n’avais pas vue et ce la à toute allure.
Bien sur la police s'est mise nos trousses et ça m'a pris du temps
avant de les remarquer. Donc voici ce qui s'est passé en rafale:
Les police sorte de la voiture avec leur fusil pointer sur nous, je sort
les mains en l'air disant que je suis étranger et que tout est
cool, ils crient après nous et demande de ne pas bouger, me fouille,
font sortir les autres, nous fouille. Commence à me dire que nous
avons des armes et de la drogue, je nie le tout. Ils sentent les mains
à Mathieu et trouvent que l'odeur n'est pas de la cigarette, regardent
dans la voiture et trouvent des vestiges de cigarette, les sentent et
remarquent que ce n'est pas la même odeur que sur les mains de Mathieu
et disent qu'il va falloir aller au poste. Je commençais à
moins stresser et à prendre le contrôle de la situation...
Donc ils m'ont prit à l'écart et ont commencé à
me dire que j'avais fait une infraction en passant devant le contrôle
à toute allure et que ça coûterait cher et que je
perdrais beaucoup de points sur mon permit. De plus l'histoire du joint,
même s'ils n'ont rien trouvé de tangible. Donc en me regardant
dans les yeux, l'un deux me dit: Écoute mon ami, va voir tes amis
et regarde combien vous avez en argent! Je l'attendais celle là!
Donc ce que je fis et nous leur avons donné l'équivalaient
de 100 dollars canadiens. En finalisant le deal, ils m'ont tapé
dans la main et faisaient des joke avec moi. Vous voyez le genre! Pis
en plus, ils sont aller voir les filles et leurs ont dit qu'elles étaient
belles et tout le tralala. Bon alors nous avons reprit la route vers Salvador.
En passant sur un chemin très joli et par une ville très
mal indiquée, Mathieu s'est arrêté sur le bord de
la route et j'ai demandé le chemin, en repartant, une voiture nous
a heurté sur l'aile gauche. C'était de notre faute, donc
il m'a fallu dealer avec le monsieur durant 15 minutes pour qu'il n'appelle
pas la police et on lui a donné l'équivalent de 75 dollars
canadiens. De n'est pas tout, en arrivant au traversier pour se rendre
à Salvador, nous sommes entré les derniers, littéralement.
Que de chance dans notre malchance. Donc arrivé dans Salvador je
me suis rendu au Pif vers une auberge très sympathique dans le
Quartier de Santo Antonio, le coeur historique. Nous y sommes resté
pour 2 jours. Salvador est une très belle ville mais les gens sont
très achalants, quémandant toujours de l'argent ou quelques
choses à vendre. Bon ça fait parti de la ville il faut croire.
Donc le surlendemain nous avons quitté la ville de Salvador, direction
la réserve écologique de Chapada Diamantina. La voiture
avait de la misère à avancer mais nous sommes quand même
partis, le silencieux faisait du bruit comme jamais. Donc après
une heure de voiture, à l'entrée d'une petite ville dont
je ne connais pas le nom, le moteur a commencé à faire de
la fumée comme pas possible, et la voiture c'est arrêté.
On a donc pousser pour se rendre à l'autre bout du village. Le
pronostique du garagiste: le piston a brûlé et on doit ouvrir
le moteur. Caramba, o que é isso! Me suis-je exclamé! Que
chose se fasse. Il a commencé à ouvrir le moteur et après
avoir certifié que c'était bien le piston qui était
fondu dû au silencieux qui n'était plus à la bonne
place, dû au garagiste d'Itacaré qui avait oublier de bien
le remettre, et bien on est aller manger. Imaginez vous donc qu'a mon
retour au garage, un autre gars me dit que le mécano ne pourra
pas finir le travail aujourd'hui puisque son père à eu un
accident d'auto et.... !#?$%&**((*&?%# me suis-je exprimé
librement et fortement! J'ai donc appelé le mécano sur son
cell et je lui ai dit que j'allais me procurer un autre mécano.
Il a acquiescé et j'ai trouvé un rastamen mécano
qui est venu m'aider. Il a donc commencé à remonter le moteur
mais très lentement. On a donc décidé d'envoyer les
filles au prochain terminus d'autobus afin qu'elles arrivent à
la réserve avant nous et nous trouvent un guide pour l'expédition.
Donc en remontant le moteur le rasta m'a envoyé 7 fois à
l'autre bout de la ville pour acheter des petites pièces manquantes,
un caoutchouc par-ci, une bougie par-là. Donc en remontant le moteur,
il a oublié de mettre un anneau entre le piston et le moteur, mais
il me disait que ce n'était pas grave. Je lui est donc rétorqué:
c'est toi qui sait mon vieux! Imaginez vous donc que ces anneaux étaient
indispensables, et oui le moteur claquait sans ces anneaux. Alors il a
enlever le moteur de nouveau et a recommencer tout le processus. Entre
temps, le gars des pneus d'à côté essayait de nous
vendre son moteur... et deux gars genre hippie-rasta sont arrêter
et voulaient qu'on leur donne un lift. Pas de moteur on va pas loin leur
ai-je dit! Bon alors finalement le mécano du matin est revenu et
ils ont terminer le travail ensemble, plus rapidement. Donc après
10 heures dans ce garage nous sommes partis dans la voiture, silencieuse
et ronronnant comme jamais. Enfin on sentait que la voiture était
correcte. On a donc ramassé les filles au terminus d'autobus, puisque
imaginez vous donc que le prochain bus pour notre destination était
seulement à minuit! Et c'est comme ça qu'on s'est rendu
à Lencois dans la Chapada Diamantina. Les trente kilomètres
avant d'arriver à ce village n'était pas une route, ou jadis
était une route mais partie, je ne sais où, mais des cratère
remplaçait la route. Mais bon nous somme arrivé vers les
3 heures du matin et on a dormi dans la voiture, en fait moi j'ai dormi
en boule a côté de Bah. Et c'est donc comme ça que
l'on est partit faire la plus belle randonnée de ma vie dans les
plus beaux paysages, se baignant dans des chutes incroyables. Entre autres
on a vue une chute de près de 400 mètres, d'en haut, ouvrant
sur un canyon gigantesque.... en tout cas. On s'est baigné dans
une piscine naturelle, et on a dormi sous les falaises de roche à
l'abri de la pluie, à vrai dire les filles se sont faites mouiller.....
Le seul problème c'est qu'on est resté que deux nuits. (En
passant, l'an prochain je vais au Forum social Mondial au Venezuela mais
avant, je vais retourner à cet endroit et je vais faire un trecking
de 10 jours, avis aux intéressés, plus on est et mieux c'est)
bon alors on est revenu au village de Lencois, qui est magnifique en passant
et deux heures après on était sur la route. Sans pépin
on s'est rendu presqu'à la frontière de l'état de
Bahia et du Minas Gerais et on a bien dormi pour reprendre la route jusqu'à
manhuacu, petite ville près d'un lieu où j'avais fait un
stage il y a deux ans dans une forêt magnifique. Bon mais avant
d'y arriver vous pouvez vous imaginer qu'il a fallu arrêter dans
deux garages, le premier pour se rendre compte que l'on avait rouler plus
de 1000 kilomètres sans huiles dans la transmission et le second
garage puisque la voiture n'avançait plus. Devinez...... et bien
un des garagistes avait oublié de remettre le filtreur à
gaz. Alors le carburateur plein de particules. Il l'a donc nettoyé
et par dessus le marché, comme on avait de la misère avec
la voiture, et bien vous vous rappelez la pièce de la transmission
que l'on avait fait changer à Itacaré, et bien le garagiste
avait oublié de bien la serrer. Et donc on a reprit la route et
on est arriver à Manhuaçu, avec un bruit bizarre sur la
roue arrière droite. On a dormi, et le lendemain on est aller au
garage, mais dimanche tout est fermé donc dans une station d'essence
on est parvenu a lever la voiture et a encore resserrer les vis de la
pièce de la transmission (le garagiste de la veille l'avait mal
serré) et on a ouvert la roue pour voir le problème. Imaginez
vous donc que la roue était mal serré aussi. Incroyable
non! Finalement on s'est rendu dans la fameuse forêt qui se nomme
Mata de Sossego (qui veut dire forêt de la tranquillité)
on y est resté quelques heures et le guide, Jairo, un ami à
moi nous a fait un tour rapide et en revenant sa femme nous a préparer
un petit gâteau vraiment trop bon avec un petit café. On
a donc reprit la route vers Manhuacu pour y dormir une dernière
nuit. En passant, j'essayait de rejoindre une de mes ami a manhuacu depuis
quelques jours mais en vain et imaginez vous donc que finalement elle
m'envoyer un email hier et elle reste dans la même rue que l'hôtel
où on logeait. Incroyable non! Bon ça achève, lâcher
pas!
On a donc reprit la route vers Belo Horizonte et on a fait un saut à
l'université où j'avais suivit un petit coura il y a deux
ans. J'ai rencontrer des professeurs que je connaissais et ils m'ont conseiller
de ne pas dormir à Belo Horizonte mais plutôt d'aller à
Tiradentes, une ville dont je connaissais mais que je ne pensais pas avoir
le temps d'y aller. Donc nous y sommes allés. Et sur le chemin....
quoi vous pensez, non pas notre voiture, mais plutôt un camion renversé
qui nous bloquait le chemin. Ca pris près d'une heure pour trouver
un chemin alternatif. Et la route après était vraiment laide,
genre avec plein de cratère. Arrivée à Tiradentes,
la ville était déserte mais c'était très joli
et on a mangé trop bien et on a aussi bien dormi, quoi que mon
lit était brisé mais bon je commençais à être
habitué que quelques choses soit défectueux.....!!!!! Et
donc on était le 1er mars, dernière journée pour
Mathieu qui devait retourner au Québec. Direction Aéroport
de Sao Paulo. Sans trop de pépin on y est arrivé, quoique
je me suis perdu dans Guarulhos mais bon, et donc on a laissé Mathieu
à l'aéroport, le coeur gros. La dernière Phrase de
Mathieu fut: Simon, n'oublie pas de vérifier la roue, elle vibre
encore!
La roue, cette fameuse roue. Et oui la roue encore.... Imaginez vous donc
qu'après que les filles m'aient raconté l'histoire d'un
livre complètement surnaturel que Mathieu lisait et que les filles
ont lu a moitié durant les attentes aux garages et bien on roulait
pénard sur l'autoroute et .... et... schling, schling, schling.
la voiture s'est abaissée su côté de la roue défectueuse
et j'ai vue la roue passer à côté de nous sur l'autoroute.
Pas de joke, on avait perdu la roue sur l'autoroute. Mais écoutez
bien notre chance dans cette malchance... Après m'avoir immobilisé
sur l'accotement, je me suis mis à courir après la roue
et tout cela sans qu'une voiture ne passe. Laissez moi vous dire que l'on
est sur la plus grosse autoroute de Sao Paulo (20 millions d'habitant
et c'est l'heure de pointe) alors je suis revenu près de la voiture
avec le pneu et j'ai commencer à essayer d'arranger le tout. Après
environ une demi heure le tout était arrangé et même
qu'un agent de sécurité de l'autoroute est arrivé
pour nous aider mais déjà tout était ok. Le problème:
la goupille qui retient la note qui retient la roue, s'était cassée.
Imaginez, il faut le faire, et bien j'ai trouvé un cloue sur le
bord de l'autoroute et je l'ai mis à la place de la goupille. (Pour
ceux qui ne savent pas c'est quoi et bien demander a votre mécano)
Alors finalement on est reparti tranquillement... et imaginez vous donc
que sur le bord de la voie de contournement de Sao Paulo, on a vue un
mort. Et oui juste pour mettre plus de piquant à notre périple.
Bon alors il nous restait encore 500 kilomètres à faire
avant que je laisse les filles à Curitiba et un autre 700 kilomètre
pour moi jusqu'à Porto Alegre. Alors à tout les 100 kilomètres
je m'arrêtais pour vérifier la roue comme un paranoïaque.
Et finalement dans un garage ils m'ont resserré la roue. On a donc
redormit à Registro dans la voiture et on s'est rendu vers Curitiba
où j'ai laissé les filles au terminus et je suis parti tout
seul vers Porto Alegre. Je me suis encore arrêté après
cela dans un garage pour revérifiez la roue et elle n'était
pas encore assez serrée. Imaginez, je ne ferai plus jamais confiance
à un mécano au Brésil, vous pouvez en être
sûr. Bon alors je suis arrivé hier soir vers 23h00 un peu
fatiguer d'avoir conduit trois jours entiers du matin au soir, mais je
suis ici en vie et la voiture va bien, je l'ai essayer aujourd'hui. En
fait non, elle perd un peu d'huile, alors demain j'irai voir un garagiste
que je connais afin de vérifier le problème.
Alors si jamais vous avez une coccinelle parlez moi en, je commence à
connaître cela!!!
Bon je vous laisse, je dois préparer ma rentrée scolaire
qui est la semaine prochaine et aussi écrire à mon futur
directeur de maîtrise à propos de mon projet que je veux
faire. Je vous redonnerai des nouvelles dans les prochains mois.... Sûrement
pas aussi palpitantes mais bon....
Amour et fraternité
Simon-Olivier l'engagé social
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