Remise de la version en langue portugaise de la

Discours de Luís Aguilar






Joaquina Pires, Luís Aguilar, Vitália Rodrigues, Michelle Bernier et Gérald Tremblay

Jules Patenaude, Michelle Bernier et Luís Aguilar


Georges Bastin, Luís Aguilar et Emanuel Linhares

Document original en français

Monsieur Gérald Tremblay, maire de Montréal,
Monsieur Victor Senas, agent consulaire du consulat général du Brésil à Montréal,
Monsieur Georges Bastin, directeur du département de littératures et langues modernes de l’Université de Montréal,
Madame Sylvie Dubuc, directrice du Centre de langues de l’Université de Montréal,
Monsieur Robert Pilon, directeur des affaires institutionnelles de la Mairie de Montréal, Monsieur Dimitri Roussopoulos, citoyen et président du Chantier sur la démocratie de la Ville de Montréal,
Mme Ana Nunes, Élue conseillère d'arrondissement,
Padre José Maria Cardoso, de la Missão Santa Cruz,
Monsieur Emmanuel Linhares, président de la Caisse portugaise Desjardins,
Monsieur Jules Patenaude, Mme Michèle Bernier et Mme Joaquina Pires de la Mairie de Montréal,
Monsieur Carlos de Jesus du journal communautaire LusoPresse
et Mme Vitália Rodrigues de Aguilar, auxiliaire d’enseignement des cours de langue portugaise de l’Université de Montréal

C'est pour moi un insigne d’honneur et un grand plaisir de vous remettre aujourd’hui, Monsieur Gérald Tremblay, maire de Montréal, la version en langue portugaise de la Charte montréalaise des droits et responsabilités, adoptée à l’unanimité au conseil de ville et en vigueur depuis le 1er janvier 2006.
Ce fut une grande satisfaction de pouvoir contribuer à ma mesure, comme citoyen de la ville de Montréal, à ce projet novateur qu’est la Chartre montréalaise des droits et responsabilités. Une des raisons qui nous a poussés à accepter le défi de traduire la Chartre montréalaise des droits et responsabilités c’est l’originalité de ce projet pionnier. En effet, la ville de Montréal est la première ville en Amérique du Nord à doter ses citoyens d’une chartre qui établit d’une façon claire et précise les valeurs universelles des droits de la personne, valeurs qui sont inestimables et importantes dans toutes les sociétés démocratiques.
Nous avons entrepris ce travail dans le cadre de nos activités en tant que professeur invité en études portugaises et lusophones à l’Université de Montréal et en tant que professeur de l’Institut Camões, organisme portugais responsable pour la divulgation et l’enseignement de la langue et de la culture portugaises à l’étranger.
Nous sommes convaincus que l’Université de Montréal appréciera cette réalisation où l'accent a été placé sur l'audace, l'inventivité et la réalisation, trois caractéristiques souvent évoquées par le doyen de la Faculté des arts et des sciences, Monsieur Gérard Boismenu, et par l’institut Camões, dont l’un de ses objectifs est la promotion du portugais en tant que langue de communication internationale.
Le portugais est la troisième langue occidentale plus parlée au monde après l’anglais et l’espagnol, avec plus de deux cents millions de locuteurs répartis sur les cinq continents et notamment dans les huit pays de langue officielle portugaise (Portugal, Brésil, Angola, Mozambique, Guinée-Bissau, Cap Vert, São Tomé-et-Principe et Timor Oriental), sans oublier les communautés de langue portugaise éparpillées dans le monde, soit a peu près six millions, dont six cent mille au Canada et trente mille à Montréal. Cette traduction en langue portugaise de la Charte montréalaise des droits et responsabilités est dorénavant accessible à tout cet univers lusophone.
Nous sommes conscients qu’un traducteur a toujours plusieurs défis à relever. Je fais miens les mots de Georges Bastin, qui est un traducteur passionné, spécialiste, chercheur et professeur dans le domaine et mon directeur au Département de littératures et langues modernes:
Traduire, c’est aussi produire un texte duquel il convient d’exiger trois qualités : qu’il soit rendu naturellement en langue d’arrivée, qu’il soit parfaitement intégré à la culture d’arrivée et qu’il parvienne, par une adroite manipulation de l’écriture, à donner l’idée la plus juste de l’originalité et des inventions stylistiques de l’auteur traduit. Par choix personnel et professionnel, le traducteur apprend à naviguer d’un rivage culturel à l’autre. De ces rivages, il connait les beautés et les attraits inimitables, mais de cette navigation il reconnait aussi les écueils, les courants dangereux et les vents défavorables. Même si nous ne sommes pas traducteurs professionnels nous avons bien ressenti tout cela.
Il va de soit que chaque mot en portugais devait traduire le plus fidèlement possible les mots en français. Très vite nous nous sommes sentis attirés par le contenu de la chartre et comme nous le savons tous, «ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » (Nicolas Boileau).
La traduction de la Chartre montréalaise des droits et responsabilités a été rédigée selon les normes du nouvel accord orthographique de la langue portugaise en vigueur depuis le début de l’année 2010 et qui vise l’unification de l’orthographe portugaise. D’ailleurs, à Rio de Janeiro à l’occasion de la FUM V où la traduction de la chartre est déjà connue, il fut impossible d’identifier la nationalité du traducteur, portugais ou brésilien, comme on avait l’habitude de le faire jusqu’à maintenant.
Nous avons pu concrétiser ce projet de traduction grâce à l’aide de plusieurs personnes. Nous devons, tout d’abord, souligner Vitália Rodrigues, qui a travaillé en particulier pour la recherche terminologique et l’adaptation des termes institutionnels des deux langues en question. Sa précieuse collaboration, aide, motivation, coordination et appui ont été décisifs pour mener à bon port ce projet.
Nous mettons en évidence l’aide et collaboration précieuses de Jules Patenaude, Michelle Bernier et Joaquina Pires de la Mairie de Montréal, avec qui nous avons travaillé d’une façon très dynamique. En effet, ces trois enthousiastes nous ont informés, instruits et éclairés sur les objectifs et la philosophie de la Chartre montréalaise des droits et responsabilités, nous donnant le contexte, nous facilitant et aidant ainsi dans la traduction. Monsieur le maire, nous avons bien appris l’esprit de la chartre avec ces trois ardents défenseurs et croyez moi nous sommes nous aussi devenus, à notre tour, des défenseurs absolus de la Chartre montréalaise des droits et responsabilités.
Nous espérons que la presse en général par le biais de l’Agence portugaise de nouvelles Lusa et la presse communautaire portugaise ici présente par le journal Luso Presse et la télévision Montréal Magazine feront une juste promotion de la version en langue portugaise de la Chartre montréalaise des droits et responsabilités de la Mairie de Montréal. Merci d’avance.

Traduction en langue portugaise de
Carta Montrealense de Direitos e Responsabilidades


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por
Vitália Rodrigues